21Fév

A la veille de la Journée du Défenseur de la Patrie, le directeur du Centre de formation spécial de la DOSAAF de Russie, candidat en sciences pédagogiques, auteur du système de combat rapproché Triangle d’Or, Alexandre Gennadiévitch Shlychkov, a accordé une interview exclusive sur Radio Radonezh dans le livre d’auteur d’Alexandre Prostokishin. programme «Sim Victoire».

Ils ont parlé de ce qu’est l’entraînement militaire de base moderne, du nouveau format de l’entraînement physique et de ses spécificités. Ils ont également abordé le thème de l’éducation patriotique, du programme de réadaptation des personnes handicapées et de nombreuses questions d’actualité.

Extrait de la transcription de l’entretien:

– Le sujet de la conversation d’aujourd’hui est le suivant : l’éducation patriotique, l’éducation d’un défenseur de la Patrie. Et je présenterai un participant à notre programme. Directeur du Centre de formation spéciale du DOSAAF de Russie, candidat en sciences pédagogiques, auteur du système de combat rapproché Triangle d’Or Alexander Gennadievich Shlychkov. Bonjour.

– Bonjour, Alexandre Mikhaïlovitch.

– Vous êtes un vétéran des opérations de combat en Afghanistan. Vous et moi avons presque le même âge et nous savons comment on l’appelait NVP à l’école – formation militaire initiale. J’aimerais entendre tout au long de notre programme quelques suggestions, vos réflexions, comme vous le voyez, sur ce que devrait être la formation militaire, car notre sujet est «Éduquer un défenseur de la patrie», et les programmes que vous proposez, dont vous êtes l’auteur., ils sont au cœur et ils l’ont intégré.

– Il était uni et un tel programme a été élaboré. Nous avons toute une équipe de personnes partageant les mêmes idées avec lesquelles nous travaillons, le programme a subi certains tests au ministère de la Défense, au ministère de l’Intérieur et au Service pénitentiaire fédéral, c’est-à-dire que nous l’avons essayé et fourni aide à la formation des combattants qui travaillent avec ces techniques. Sur cette base, nous sommes arrivés à la conclusion qu’un tel programme serait nécessaire pour la jeune génération, qui vit aujourd’hui, disons, des temps difficiles. Autrement dit, ils doivent effectuer des tâches qu’ils ne s’attendaient pas en principe à accomplir. Mais les réalités s’adaptent elles-mêmes et il faut s’y préparer.

– Votre programme, comment s’inscrit-il dans le cursus scolaire en général ? S’intégrera-t-elle facilement ?

– Eh bien, je dirai ceci : lorsque j’ai soutenu ma thèse de doctorat, c’était proche de ce sujet. Je viens de travailler avec un contingent d’écoliers. Bref, je pourrais souligner certains marqueurs qui caractériseraient ce programme. C’est-à-dire avant tout le développement de compétences appliquées. On peut dire qu’elles sont d’application militaire ou simplement appliquées. Disons que la société civile a désormais le droit de porter des armes civiles, ce qui signifie que les personnes qui possèdent ou vont posséder ces armes doivent avant tout être capables de manier ces armes. Il s’agit donc bien entendu d’une compétence appliquée qui doit constituer la base de la formation des jeunes. La deuxième compétence, la compétence de lancer, est la compétence la plus ancienne, ce n’est pas la principale, mais c’est un guide. C’est l’ouverture de la sensibilité proprioceptive. C’est l’alignement correct du lancer. Autrement dit, la logistique musculaire est déjà en cours ici. Il s’agit donc du lancer, que nous incluons dans le programme, et des techniques de combat au corps à corps. Autrement dit, une personne n’est pas obligée de le faire si elle n’aime pas la boxe ou le kickboxing, le Muay Thai, le karaté ou la lutte en général. Mais il doit connaître les compétences en défense. Protection dans la rue ou dans une situation où il sera déjà dans les rangs des forces armées et dans l’accomplissement de sa tâche il devra utiliser ces techniques. C’est pourquoi nous avons posé les bases de notre travail sur l’enseignement des techniques d’autodéfense. En même temps, il est sous-entendu qu’il s’agit de techniques non seulement lorsqu’il est attaqué sans arme, mais aussi avec une arme. Cela peut être une arme blanche, cela peut aussi être une arme écrasante, c’est pourquoi nous avons intégré au programme des méthodes de formation qui enseignent comment travailler avec de tels objets.

Il y a ensuite le travail de premiers secours. C’est, à notre avis, un élément obligatoire qui devrait être inclus dans le programme. C’est pourquoi nous appelons cette assistance pré-médicale. Autrement dit, il ne s’agit pas de médecine tactique, mais simplement de premiers secours.

Eh bien, l’un des éléments clés est également l’entraînement fonctionnel, qui permet à un jeune homme de préparer ses muscles et ses articulations spécifiquement pour effectuer de tels exercices, techniques de combat, lutte, lancer, tir. Nous avons beaucoup de travail préparatoire à faire. C’est une gymnastique articulaire, c’est une mobilité des articulations sur trois plans.


Version complète de l’entretien